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La Fondation DK

Comment traiter ce qui est absurde

Ce mois-ci, nous avons deux réponses, l’une à une question posée par Mario de Deus du Portugal et l’autre à une question d’un lecteur que nous appellerons V et qui nous fait part de la confusion dans laquelle il se trouve suite aux messages contradictoires qui paraissent sur le web.

Dans les deux cas, mon souci fut de débattre le point de vue courant selon lequel – quand il s’agit de spiritualité – les choses devraient, plus que ce n’est le cas actuellement, s’accorder avec ce que la personnalité considère comme juste et raisonnable, parce que cette question ne cesse de revenir dans les conversations avec des gens en lutte avec l’abondance de messages apparemment contradictoires venant d’Internet.

Je n’ai pas répondu à tous les points soulevés parce que certaines des questions ont été amplement couvertes dans des lettres et articles récents, et ce n’est pas mon rôle de dire aux gens en qui il doivent mettre leur confiance et ce qu’ils doivent rejeter. En fin de compte, chacun de nous doit apprendre à faire preuve de discrimination lorsqu’il rencontre des idées qui se font appeler spiritualité, et cela s’applique aux autres domaines de la vie. Le travail de la Fondation DK est de proposer certaines considérations, lesquelles peuvent faciliter ce processus.

Les choses étant ce qu’elles sont, nous devons apprendre à les traiter par nous-mêmes. C’est de cette façon que parvenons à la sagesse.

1.   Comment traiter ce qui est absurde ( vrai et  faux, rationnel et irrationnel, science et illusion en ésotérisme)

J’envie vraiment ceux qui s’engagent dans un travail de groupe ésotérique ou dans une philosophie qui ne soulève chez eux aucun doute et où ils croient que tout ce qui y est dit ou écrit est la vérité.

De nombreuses années après des lectures sporadiques des œuvres d’Héléna Blavatsky et de Max Heindel, et suite à la rencontre avec un groupe ésotérique portuguais, je pris connaissance des œuvres d’Alice Bailey et de Djwhal Khul.

Ce fut pour moi surprenant parce que tout le système ésotérique présenté par DK a du sens et je n’y ai pas décelé de contradictions manifestes ni un enseignement non scientifique. Je pensais ainsi avoir découvert une voie d’approche paisible et joyeuse vers le sentier et la sagesse.

Mais ce ne fut pas le cas. Avec encore des problèmes de santé familiaux complexes et difficiles (des enfants présentant de graves problèmes de santé mentale, un travail trop absorbant, des différences religieuses, etc.), je ne pus trouver l’espace désiré ni la stabilité mentale nécessaires à un travail et une étude ésotériques  dans l’isolement.

D’implorer l’aide du ciel et le fait de ne pas la voir  apparaître (en apparence) firent surgir doutes et malentendus concernant les enseignements ésotériques. Par exemple :

  Pourquoi les Maîtres et tous les êtres amicaux dont nous entendons parler ne nous aident pas de façon claire et pourquoi toutes les solutions alternatives qui nous sont présentées (du moins en ce qui me concerne) afin de résoudre nos problèmes immédiats semblent se terminer en illusions astrales et une souffrance qui n’en finit pas ?

  Pourquoi n’obtenons-nous pas des indications claires de la Hiérarchie quant à l’endroit où nous sommes sur le sentier, quel travail devrions-nous développer de préférence ( peut-être cela aiderait-il de savoir auparavant avec quels groupes et quels rayons nous devrions travailler, et quelles leçons apprendre) ?

L’Internet nous a aussi donné la possibilité de savoir ce qui se passe dans le monde de l’ésotérisme. Il en résulte qu’aujourd’hui existent de nombreux groupes et personnes prétendant connaître la vérité (Benjamin Creme, les anthroposophes, les théosophes, les rosicruciens, des canalisations en direct avec des Maîtres (Hilarion, Koot-Hoomi, Maitreya, Djwhal Khul, St Germain), Agni, I Am, etc, etc…)  et toutes les solutions alternatives – reiki, régressions, homéopathie, etc…)

  Si tous prétendent être dans la bonne voie, pourquoi n’existe-t-il pas une coordination claire dans leurs enseignements et pourquoi ignorent-ils le travail des uns et des autres ? C’est ainsi qu’il est difficile de distinguer le vrai du faux.

Un autre exemple, et ceci peut être une question parfaitement justifiée à poser à KH :

   Si 2012 est une date-clé pour l’évolution de la terre et de l’humanité, comme l’enseigne la Fondation DK, pourquoi de tels événements ne sont pas également connus d’autres groupes ésotériques ?

Certains d’entre eux prétendent obtenir des communications de KH et DK. Cela semble une absurdité et du travail perdu vis à vis du Plan.

   Si le système ésotérique est correct, comme il le semble, pourquoi la science et la médecine orthodoxe ne découvrent-elles au  minimum l’existence du corps éthérique ?

  Pourquoi tout cet enseignement ésotérique donné depuis des dizaines d’années, si le monde doit complètement changer en 2012 ? Cet enseignement sera-t-il utile à l’humanité après 2012 ?

Désolé, mais toutes ces situations apparemment absurdes me font soupçonner que quelque chose ne va pas dans les enseignements du système ésotérique.

Je sais que la voie vers le discipulat est une voie très dure et source de souffrance et le Maître vient  seulement quand le disciple est prêt. De toutes façons, poser de telles question aussi naïves à la Fondation DK me met davantage à l’aise.

Félicitations pour ce site merveilleux et les précieux enseignements et liens. DK est sûrement « fier » de vous.

Salutations depuis le Portugal

Mario

 

Hello Mario

Merci pour votre email, écrit je peux le dire, avec le cœur.

Nous n’approchons pas la spiritualité libres d’idées préconçues ; En fait, pendant un certain temps, nous ne faisons souvent pas la distinction entre la nature de la vraie spiritualité et ces idées préconçues. Celles-ci produisent des attentes irréalistes et puis, quand aucune réponse n’arrive, nous faisons l’expérience de la désillusion.  

à la base de ces idées préconçues, l’on trouve la supposition fondamentale que, individuellement et collectivement nous avons de l’importance et qu’un niveau supérieur de conscience, opérant tel une sorte d’état-providence, prend soin de maximiser les opportunités qu’il crée pour nous, en rendant les choses plus aisées. Nous supposons également que si l’Amour existe dans l’Univers, il s’exprimera au moyen d’une telle attention. Nous supposons que la preuve de la validité d’un enseignement est qu’il met fin à notre souffrance.

D’où proviennent de telles suppositions ? Dans les temps modernes, toutes les confessions ecclésiastiques chrétiennes, par leurs interprétations sentimentales et mièvres du message et de la vie du Christ, ont encouragé ce genre d’attente d’un d’état-providence spirituel, et la partie populiste de la pensée New Age l’a reprise à son compte.

Par définition, la spiritualité concerne la distillation, l’extraction, dans l’inférieur ou le solide, de ce qui est supérieur, de l’essence. Ceci implique travail et effort. Le test pour un enseignement valable de nos jours est que celui-ci nous aide à comprendre pourquoi nous souffrons, de façon que nous puissions nous aider nous-mêmes et reconnaître l’Amour dans bien plus que de simples signes manifestes de bonté envers l’aspect forme de la vie. Tout comme il guérit les blessures, l’Amour délivre les leçons qui provoquent la souffrance. Nous devons être capable de comprendre cela.

Notre spiritualité doit travailler pour faire. Elle doit extraire quelque chose en nous. Nous « transformons la chair et le corps en âme », ainsi que l’exprimait l’auteur-compositeur écossais Mike Scott.

Le fait de se centrer sur le soi, et à partir de ce contexte, de faire une extrapolation de la spiritualité humaine, engendre une cause majeure de confusion et le genre de désillusion, on le voit clairement, par lequel vous êtes en train de passer. Nombre de vos questions trouvent leur réponse en se référant à ce plus grand contexte, contexte que sert la spiritualité humaine – un processus  transformateur. La Hiérarchie, qui se consacre à aider l’humanité, est limitée par les exigences du plus grand système. Collectivement, l’humanité doit produire une certaine quantité d’énergie transformée afin de justifier sa place dans le système. Voilà un impératif  auquel la Hiérarchie peut seulement nous aider à nous plier ; Elle ne peut pas l’annuler (même si elle y était encline – ce qui n’est pas le cas) pour nous rendre les choses plus faciles et aboutir ainsi à une confusion entre Amour et indulgence. Mais à cause de nos idées préconçues, il ne nous vient pas à l’esprit que notre spiritualité a un travail à faire pour l’évolution de notre planète et au-delà, pour le système solaire.

Mentalement, les occidentaux instruits sont prêts pour une telle réalisation, et si nous voulions bien nous éveiller à ceci, nous trouverions la voie à travers la confusion, parce que nous serions en mesure de distinguer entre spiritualité et consumérisme spirituel, lequel fait appel au côté avide, attaché aux biens de consommation et dépendant d’un état providence, de notre soi inférieur. (Veuillez examiner notre série d’articles sur le plan astral.)

La seule chose que les livres sur la spiritualité ou les enseignements spirituels peuvent faire pour nous est d’attirer notre attention sur l’opportunité contenue dans notre vie. Quant au reste, c’est à nous de nous en occuper et nous le faisons par des efforts pour maîtriser et contrôler notre nature inférieure. Si nous y obtenons quelque succès et parvenons à changer dans une certaine mesure nos modèles, alors nous ferons l’expérience des bénéfices qui en découlent d’une façon telle que les convictions feront place à des certitudes.

Ma propre relation avec certains membres de la Hiérarchie est une relation de travail. Aucune spéculation ne s’y attache. Elle est basée sur une intention et elle produit un résultat, et nous travaillons tous très dur, jour après jour.

Personnellement, je ne veux pas entendre parler de conviction et suis probablement incapable de ressentir de l’excitation. Autour de moi, l’exclamation « Hou la ! » tombe dans le vide et l’a toujours fait. Ce qui m’aide, c’est la compréhension grâce à laquelle j’ai émergé et ai fait place à certaines idées, les vivant et prouvant leur validité dans ma propre vie, avec la confiance que je peux compter sur les lois que j’ai découvertes. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Certains aiment être inspirés et passionnés par le mystère de l’inconnu. Il est tout à fait légitime qu’existent de nombreuses formes de spiritualité. Il y a également beaucoup de « camelote ». On peut distinguer l’une de l’autre par la nature du message qu’elle délivre. Nous demande-t-elle de mieux vivre notre vie ou bien nous fait-elle plaisir en nous donnant le sentiment d’être spécial, important et « sauvé » ? La spiritualité concerne la transformation : produire une énergie supérieure. Elle implique de répondre consciemment et intelligemment aux défis de la vie quotidienne, et non de les éviter.

Il y a eu un grand oubli dans la tradition Théosophique. Dans son souci de créer une prise de conscience du plus grand contexte, elle a négligé de nous rappeler l’importance de veiller à la qualité de notre propre réponse aux situations contenues dans notre vie quotidienne. En prenant connaissance des livres d’Alice Bailey, beaucoup de gens croient, comme vous le faites, que la largeur de vision offerte a en elle-même changé leur réalité. C’est impossible, mais ce peut être une motivation pour travailler sur notre propre vie, dont nous pouvons mieux comprendre le but du fait que l’on nous a montré le contexte, de sorte que la connaissance entre en contact avec notre être.

Depuis ses débuts en 1998, la Fondation DK a systématiquement mis en garde nos lecteurs en ce qui concerne la nature auto-destructrice de cette « spiritualité » qui joue sur le facteur du « se sentir bien » et qui centre l’attention sur acquérir plutôt que travailler. Si d’autres sites consacrés au travail de DK n’adoptent pas ce point de vue et ne mentionnent pas 2012, c’est parce que, de façon légitime, ils re-travaillent le contenu de l’oeuvre de Bailey, laquelle fut présentée à une génération qui se remettait du choc de deux guerres mondiales en moins de cinquante ans, et ils essaient de rendre plus accessibles les idées contenus dans ces volumes. Nos sites web ont une fonction différente. Les sites qui se consacrent au matériel de Bailey ne sont pas en contact avec la Source, pour utiliser la terminologie ésotérique, bien que, manifestement, à travers sa relation avec DK, Alice Bailey avait ce contact. Il ne s’agit pas là de critiquer ces sites ; C’est un exposé des faits, tout comme je reconnais que je ne suis pas une étudiante de Bailey. Mon travail n’a pas été de retravailler le matériel de Bailey mais de porter certaines idées en direction d’une autre génération et un autre temps.

Rien n’est immobile, pas même la spiritualité. Il y a, néanmoins, des considérations que nous ne devons jamais perdre de vue, et l’une d’entre elles est que le système ne peut supporter une humanité qui le parasiterait. La question que chacun devrait se préparer à poser est quelle contribution suis-je prêt à faire en échange de la vie qu’on m’a donnée, l’opportunité qu’elle contient et la connaissance qui m’aide à la trouver. Ce contrat « adulte » et cet engagement sous-tendent la vraie spiritualité.

Si vous mettez de côté ces idées préconçus qui vous conditionnent, vous le découvrirez, Mario, parce que vous êtes prêt.

Mes meilleurs vœux,

Suzanne

2.      Hello Suzanne,

J’ai lu le site web de la Fondation DK avec grand intérêt et désire vous remercier pour les conseils sains et solides que vous offrez à la masse des hommes.

Vous êtes probablement consciente que l’on trouve sur Internet pléthore de ceux qui prétendent avoir un contact avec les Maîtres. L’un d’entre eux me pose question, il s’agit du site web « Demandez au vrai Jésus », site sur lequel Kim Michaels déclare avoir un contact avec le vrai Jésus et son épouse, ainsi qu’avec le Maître Morya entre autres.

Quand je lis ce qui figure sur son site, j’ai le cerveau tout embrouillé et confus, comme s’il était passé dans un four micro-ondes. C’est un sentiment tout différent de cette clarté que l’on trouve dans vos écrits.

Avez-vous déjà fait connaissance avec un tel enseignement, Suzanne ?  Si oui, pouvez-vous partager votre perception à ce sujet ?

S’agit-il du vrai Jésus ?

Avec mes remerciements,

V.

Hello V.

Vous devez faire usage de votre intuition. Ignorez les prétentions, y compris les miennes, parce que les prétentions comptent pour du beurre. La vérité et la preuve résident dans la vibration du message, dans le son et l’effet qu’il produit.

Ne vous-en faites pas trop quant à savoir s’il est valide dans un sens absolu – Il y a plus de choses au ciel et sur la terre que nous en savons, une variété de niveaux de développement plus grande que notre capacité à appréhender. C’est légitime, il y a des messages de fréquences différentes qui circulent. Posez-vous une simple question : Ce message résonne-t-il en moi ? Est-ce qu’il m’est utile ? S’il arrondit les angles par du réconfort, demandez-vous pourquoi vous avez besoin d’un tel baume, et cela au dépens d’un engagement conscient par rapport à votre propre vie et vos opportunités.

Meilleurs vœux,

Suzanne

 
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